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| 1 - La main invisible |
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| Paroles et musique : Alexandre Ambroziak
La main invisible est une sorte de métaphore d'une certaine théorie économique chère aux libéraux. Ska à la moojik, on peut entendre deux invités sur cette chanson: le magnifique Hugo Rabec au violon et l'impayable Greg Grosjean à l'euphonium .
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La main invisible est bien réelle
mais son mysticisme effraie
et fait succomber ceux et celles
de la mondialisation conditionnée
C'est une excroissance du système
qui le dépasse en taille
son poids, lui, est financier
pour une part, nombreux se bataillent
Refrain:
La main t'est tendue très tôt dès ton plus jeune âge
Entre ses doigts le cartilage se resserre comme un étau
Ecoute mon frérot à toi d'négocier le virage
Soit tu vends ton pelage soit tu deviens guérillero
La main a tendu la seringue
dont tout le monde veut se piquer
mais qui est donc le fou dingue
qui nous l'a prodiguée
A l'Ouest ouvrent des crèches
pour ceux qui ont abusé
de la bourse et de la fraîche
dans leur vie idéalisée
Refrain
La main a jeté des graines
un peu partout hors d'Occident
pour y semer les gènes
de la robotisation des sentiments
Ses sous-fifres y embauchent pas cher
l'argent rentre et ça c'est parfait
c'est le règne de l'inégalitaire
comment adhérer à ces méfaits?
Refrain
La main invisible a pris place
au dessus de nous, elle nous tient
c'qui fait remonter à la surface
notre âme d'Apache Warsovien
On va sortir les machettes
pour exploser cette pute de main
et demain, par ce doux geste
on sera tous copains!
| 2 - ITW PKS |
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Paroles : Olivier Lestriez
Musique : PKS
Ce titre a été composé peu avant l'enregistrement, durant l'été 2001. Interview de PKS (mais également In Tropinette with PKS) ; ce texte hautement philosophique reflète l'état d'esprit du groupe.
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Je vibre au son de cette musique
Je ne me pose plus de question tout s'explique
Alors si tu me vois surtout pas de panique
J'ai l'air d'un fou mais tu me donneras la réplique
Monte avec nous on t'embarque pour un tour
On va te faire découvrir les alentours
Et n'aie pas peur s'il fait noir comme dans un four
Laisse-toi guider car dès demain il fera jour
Assez de superficiel et juste assez de matériel
il n'y a pas de machine qui t'amène au septième ciel
N'oublie pas que l'estime est la contrepartie du sacrifice
Qui t'éloigne tous les jours un peu plus de l'égoïsme
Paroles : Frédéric-Armand Personnier
Musique : PKS
Ce texte bref est tiré d'un recueil de poèmes paru aux éditions xxxx en 2001. Premier morceau du tryptique évoquant les religions, c'est une bonne introduction au scepticisme ambiant chez PKS.
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Dieu existe
Dieu existe
Dieu nous aime
Dieu est bon
Ah bon
Paroles : Alexandre Ambroziak
Musique : PKS
Ce morceau est le deuxième volet du tryptique. La musique se situe au confluent du reggae et de deux styles qui en découlent, le dub et la jungle.
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Rajahs de tous les pays, on doit aller en s'unissant
moi je ne proteste pas contre les protestants
et ne juge pas palestiniens ou juifs
mais rien ne me laisse dans état contemplatif
Je ne suis pas captivé par les cathos
mais ça me fâche d'entendre dans leur bouche des propos fachos
car je crois en la paix et non à Dieu
elle je l'ai vue lui n'est jamais passé sous mes yeux
Alors ô Rajahs, montrez-moi Râ ou Jah
Car moi je n'envie pas de combat pour cela
Alors ô Rajahs, montrez-moi Râ ou Jah
Je resterai serein si je ne le vois pas
Mais aujourd'hui les curés sont banquiers ou publicitaires
ils n'ont plus besoin de vous messieurs les mercenaires
car les missionnaires sont envoyés vers d'autres horizons
avec dans la mallette cartes de crédit et monts de biftons
"Regardez mes amis comme chez nous,ouais, tout est bon!"
c'est ça le progrès K un projet d'extension
puis ils paient gosses et vieillards à deux, trois francs de l'heure
quand on les auras vidés on ira voir ailleurs
Alors ô Rajahs, je ne vois Râ ou Jah
Que dans le sourire narquois des bandits d'la iaska
Alors ô Rajahs, je ne veux voir Râ ou Jah
Qu'en restant serein s'il est devant moi
Le pacifisme des corps
un jour peut-être triomphera
mais la guerre du fric elle ne disparaîtra pas
et l'on voudra toujours écraser l'autre
de cette religion là je ne suis pas l'apôtre
Et toi tu ne peux plus bouger ,ô frère, tu es enchaîné
à des mailles matérielles maternant ton enviosité
dans l'absolu recueillement tu t'absous élégamment
Tu te mens impunément par le signe de croix convenant
Alors Râ ou Jah, je ne crois plus en toi
Intégristes et boursiers, je ne succomberai pas
Alors Râ ou Jah, je ne crois plus en toi
Vos conneries pour longtemps me causeront du tracas
| Paroles et musique : Mathieu Ambroziak
Dernier volet du triptyque. Un transistor s'allume quelque part sous des ruines irlandaises, afghanes ou new-yorkaises: Halte aux violences communautaristes!
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Je te jette un obus toi tu balances une bombe
et quand il ne pleut plus moi je constate les décombres
vingt morts ou trente morts ça peut rester dans l'ombre
mais c'est seulement au delà qu'on peut parler d'hécatombe
mais voilà deux ou trois c'est déjà beaucoup trop pour moi
t'es pas tout seul sur la planète pour tout le monde la vie est un droit
ne sacrifiez pas comme ça en Irlande en Algéria
IRA ou GIA vous devez stopper le combat
Ceci est un coup de poing dans la gueule des polices des milices des militaristes
Move move them down
Paroles : Olivier Lestriez
Musique : PKS
Un hymne à la motivation, une lutte contre un laisser-faire trop facile et trop répandu,
sous fond de reggae acoustique et de peinture pas trop idyllique.
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Demain je vais me lever
enfin je vais essayer
Je vais aller m'occuper
trouver une activité
Voilà mon but dans la journée
ne pas rester là sans rien gratter
histoire de ne pas m'éterniser
dans mon univers enfumé
Mais je suis enfermé
dans une citadelle de papier
je suis prisonnier
mais je veux m'évader
voilà mon but dans la journée
traquer la réalité
qu'est-ce que je vais faire
comment je vais m'envoler
Refrain:
Ce que j'entends autour de moi sont de perpétuelles agressions
Mon univers c'est soit ça soit un monde de fiction
Je veux que l'éphémère l'emporte sur ma raison
Je veux voir l'arbitraire devenir ma création
Tu te sais seul, tu es abandonné
Et tu te laisses aller à ne plus y penser
Mais ça sert à rien, c'est ça la liberté
Demain t'emporte et te laisse espérer
Que tu sauras prendre le temps
de devenir plus conscient
que dans ton environnement
tout s'entasse n'importe comment
mais la facilité d'un calme aisé
ne cesse de vouloir t'aspirer
dans ton sommeil tu dois lutter
ton inconscient veut voyager
Refrain
Tu sais qu'tu vas galérer
mais tu dois te bouger
tu te laisses retomber
quand tu es du bon côté
Valoriser ses idées et vouloir les réaliser
c'est sans doute une bonne façon de voir demain
sans trop désespérer
Je suis serein
et je vais bien
pourquoi se lamenter
plutôt bâtir avec ses mains
je veux bouger, m'enflammer, essayer d'être plus malin
pour ne pas être demain le même que ce matin
Refrain
| 7 - Le skaps |
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| Paroles et musique : Mathieu Ambroziak
Règles du jeu
Chanson à boire en l'honneur du cap's, jeu mondialement connu sous diverses appellations. Greg est encore è l'euphonium, PJ-RV Jacqmin à la darbouka.
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C'est un bout de ferraille
dont petite est la taille
qui est là où que j'aille
lorsque le lait se caille
petit truc rouge et blanc
qu'on plie entre les dents
qu'on jette en un instant
pour boir un coup dedans
Frühstück intermezzo sur le pont d'Avignon
Lancé sans précision
bidon est son action
c'est dans l'irrigation
qu'il prend une dimension
Jeu aux règles dénuées
d'esprit illuminé
authentiquement créé
pour rassouiller à souhait
Refrain:
Les moojiks ont opté pour le Skaps à bon marché
plus sûr, plus beau, plus grand que du pneu réchappé
Les moojiks ont opté pour le Skaps à bon marché
plus cheap que la cc et meilleure pour le nez
Son socle en verre fumé
que dire de ses reflets
que dire de cet objet
aux courbes calculées
dont l'étrange verdure
rappelle la nature
mais qui dans le futur
finira aux ordures
La solution à bulles
dans le corps s'accumule
tant que votre adversaire
vous fait vivre l'enfer
instable destinée
d'une soupape de sécurité
équilibre envolé
égal goulée ingurgitée
Refrain:
Le skaps a ses raisons que la raison ignore
tant il vous fait tourner et dedans et dehors
Le skaps a ses raisons que la raison ignore
J'y suis tout dévoué je l'ai bue j'en suis mort
Les moojiks ont voté
contre la loi du marché
pour un skaps à bon marché
pas mauvais pour le nez
Paroles : Stéphane Bockhorni & Alexandre Ambroziak
Musique : PKS
Ce texte décrit le monde à ceux qui n'osent pas le regarder, torturé et insensé comme le passage instrumental du milieu de la chanson.
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J'ose mais je dose pour m'adresser à toi
le babylon bizness est partout mon vieux qu'est-ce que tu crois?
Faut pas s'fier aux apparences, à l'effet sournois
que t'impose cette règle du jeu où l'escroc est roi
S'il devient politicien sa puissance s'accroit
s'il est malveillant dans son pognon il se noie
dans leur monde pas de place pour les sains d'esprit qui n'partagent pas leur loi
toutes les magouilles et le fascisme ça me file des renvois
You know mister des vices de l'Etat nous sommes les proies
des essais nucléaires d'l'argent détourné tu vois quoi
qui donc a oublié le respect, l'homme et ses droits
la rébellion se prépare gardons notre sang froid
Car c'est toujours les profiteurs qu'obtiennent le plus gros morceau
toujours les mêmes balivernes toujours le même topo
l'injustice règne c'est toujours les mêmes qui portent le chapeau
de l'idiot à la p'tite vieille tout le monde découvrira le pot aux
Rose la vie sera après l'hypnose jaillira le nouveau
de nos jours difficile de distinguer le vrai du faux
Parfois la vie ne fait pas de cadeaux
On te raconte des mensonges on te plante des poignards dans le dos
Babylon bizness se noie dans son allégresse
c'est l'océan à marée noire de billets verts qui l'intéresse
poussé par un vent d'Ouest qui nous en fait boire la tasse en vitesse
et c'est pour boire cette eau sale que tout le monde se presse
mais rien n'est moins sûr
que s'ils ne préservent pas la nature
ils s'en lavent bien les mains
mais peut-on trouver cela sain
qu'les assassins n'soient pas en cure
d'intox à l'air pur
au lieu d'se rincer les doigts aux hydrocarbures
soumission dévotion
aux coûts de production depuis des générations
peu de gens ont une réaction bien établie
bien établis les coûts de production
rien à fout' d'la pollution
c'est la loi d'l'évolution
Political Katalytic Scream
| 9 - Le marcheur |
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| Paroles et musique : Mathieu Ambroziak
Cette chanson est librement inspirée du film Gadjo Dilo, de Tony Gatlif. C'est l'histoire d'un occidental qui part sur les traces de son père, dans un village tsigane en Roumanie. Il y trouve des gens qui défendent des valeurs oubliées par le monde actuel.
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Sitôt posé il contemple l'espace
dans ses pensées rien ne le menace
il marche pour une mélodie plutôt tenace
seul sur la route il est à sa place
une voix mielleuse le pousse à repartir
sous ses fringues miteuses le froid le déchire
la vodka ce chant de sirènes l'aide à tenir
je dois faire ça avant de vieillir
Refrain:
Il a claqué la porte à l'Occident
qui n'aura pas sa mort
Il est parti à pied chercher les gens
qui sourient le plus fort
Sitôt posé il écoute l'espace
hier son père était à sa place
un violon fait pleurer ses cordes avec audace
ensorcelé il a trouvé sa trace
Le violon du vieux le fait tressaillir
Il reprend le pas il doit déguerpir
la vodka le froid sa mémoire doivent lui prescrire
de trouver cette voie pour la soutenir
Refrain
Sitôt posé il s'endort dans l'espace
de ses pensées, où il se prélasse
La mort la rancoeur le passé, il les efface
il est arrivé, il n'est plus en chasse
Refrain
Paroles : Antoine Viard
Musique : PKS
C'est une belle métaphore dans la plus pure tradition Beckett, qui trouve sa place dans un morceau mélancolique aux couleurs de l'europe de l'Est.
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Les mouettes se jettent par la fenêtre
pour échapper à leur avenir incertain
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